L’artiste new-yorkais se produira deux soirs consécutifs, aux côtés de musicien·nes établi·es de la scène montréalaise.
Jean-Michel Pilc (piano)
Ira Coleman (contrebasse)
Rachel Therrien (trompette)
Caoilainn Power (saxophone alto)
Cette formule, inspirée de la belle époque du jazz à Montréal, offre une opportunité unique d’échange entre des musicien·nes établi·es de la scène locale et des maîtres jazz d’ailleurs dans le monde.
Une soirée (ou deux!) à ne pas manquer.
Accessibilité _ Le 3716 Notre-Dame est situé au sous-sol et n’est pas muni d’ascenseurs. Il peut être difficile d’accès pour les personnes ayant un problème de mobilité.
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Salué par Downbeat comme « l’un des bandleaders les plus branchés du moment », Billy Drummond, avec son jeu palpitant, puissant et très musical, est l’un des accompagnateurs les plus en demande de sa génération. Encadré par les légendes jazz que sont Horace Silver, Joe Henderson, Bobby Hutcherson, JJ Johnson et Sonny Rollins, Billy Drummond est aujourd’hui largement reconnu comme l’un des batteurs les plus polyvalents, ayant collaboré à plus de 350 albums jazz, avec quasiment tout le bottin des grands noms du jazz. Il a réalisé trois albums en tant que leader – dont Dubai, sacré album jazz de l’année par le New York Times – et cinq en tant que co-leader, dont We’ll Be Together Again avec Three’s Company, un trio composé de Javon Jackson et du légendaire bassiste Ron Carter, qui s’est taillé une place dans plusieurs listes des dix meilleurs albums de l’année. Le magazine Modern Drummer a récemment honoré Dubai comme l’un des 50 albums essentiels de batterie jazz des 100 dernières années – « réduisant à 50 albums l’équivalent d’un siècle de batterie jazz, qui selon toute estimation raisonnable comprendrait des dizaines, voire des centaines de milliers de titres. »
Né à Newport News, en Virginie, où il a grandi en écoutant la vaste collection de disques jazz de son père, Billy Drummond a dirigé ses propres groupes dès l’âge de 8 ans et enseigné à des adultes dès l’âge de 14 ans, avant de poursuivre des études en percussions classiques au Conservatoire de musique de Shenandoah. À la fin des années 1980, Al Foster l’encourage à s’installer à New York, où il est presque immédiatement recruté par le jeune groupe Out of the Blue (OTB), qui enregistre Spiral Staircase pour Blue Note Records. Lorsque OTB se dissout, Billy rejoint le Sextet d’Horace Silver, entamant à la fois des associations avec Buster Williams et Bobby Hutcherson qui le suivront toute sa vie. Il rejoint ensuite le groupe de JJ Johnson, avant de partir en tournée trois ans avec Sonny Rollins.
Depuis, il a joué et enregistré avec de nombreux grands noms du jazz, notamment Horace Silver, Joe Henderson, Bobby Hutcherson, Buster Williams, Steve Kuhn, JJ Johnson, Sonny Rollins, Charles Tolliver, Nat Adderley, Charles McPherson, Eddie Henderson, James Moody, Sheila Jordan, Andrew Hill, Ron Carter, Carla Bley, Eddie Gomez, Larry Willis, Hank Jones, Freddie Hubbard, Lee Konitz, Stanley Cowell, Archie Shepp, Joe Lovano, Javon Jackson, Chris Potter, Eric Reed, Ralph Moore, Vincent Herring, Franco Ambrosetti (Italie), Karin Krog (Norvège), Sadao Wantanabe (Japon), Toots Thielemans (Belgique), Barney Wilen (France), Laurent DeWilde (France), Jan Lundgren (Suède) et Michel LeGrand (France).
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Né en 1960 à Paris, aujourd’hui citoyen américain, le pianiste et compositeur autodidacte Jean-Michel Pilc a joué avec de nombreux géants du jazz : Roy Haynes, Michael Brecker, Dave Liebman, Jean Toussaint, Rick Margitza, Martial Solal, Michel Portal, Daniel Humair, Marcus Miller, Kenny Garrett, Lenny White, Chris Potter, John Abercrombie, Mingus Dynasty & Big Band, Lew Soloff, Richard Bona, etc. Il a également travaillé avec Harry Belafonte, comme directeur musical et pianiste, et a réalisé un duo avec la légendaire chanteuse d’opéra Jessye Norman.
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Au fil des ans, Ira a travaillé avec des personnalités aussi célèbres que Cab Calloway, Freddie Hubbard, Betty Carter, Branford Marsalis, Herbie Hancock, Wayne Shorter, Jessye Norman, Plácido Domingo et Sting. Il a été le directeur musical de la chanteuse Dee Dee Bridgewater et a effectué avec elle une tournée internationale de 2002 à 2009.
Un soir, il est sur la scène du Carnegie Hall et joue dans un hommage à la culture afro-américaine. Le lendemain matin, il prend l’avion pour l’Europe afin de collaborer à un enregistrement ou se rend au Japon pour un festival de jazz. Aussi à l’aise pour jouer des rythmes jamaïcains que pour accompagner une chorale gospel ou se produire dans un trio de jazz, ce bassiste professionnel s’est construit une réputation internationale de polyvalence.
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Entre New York et Montréal, la trompettiste, compositrice et productrice franco-canadienne Rachel Therrien affiche un CV enviable. Elle est considérée comme l’une des musiciennes jazz les plus prometteuses, jouant une grande variété de styles musicaux et de rythmes.
Lauréate du Grand Prix Jazz TD 2015 au Festival international de jazz de Montréal et du prix Stingray Jazz Rising Star en 2016, et nommée parmi les meilleures productrices de jazz aux prix IMA en 2018, elle a partagé la scène avec de nombreux musiciens de classe mondiale dans des clubs, des festivals et des productions télévisées partout en Amérique et dans les Caraïbes.
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Originaire de Winnipeg, Caoilainn a déménagé à Montréal en 2001 pour étudier le saxophone au programme d’interprétation jazz de l’Université McGill. Après avoir déménagé à Toronto pour suivre le programme maîtrise d’interprétation jazz de l’Université de Toronto, Caoilainn retourne à Montréal en 2011 et prend la scène occasionnellement tout en continuant son travail dans l’industrie du café.